RSA : la droite crée une grande avancée sociale
Hé oui ! La droite libérale et sarkozienne a décidé de généraliser le RSA que l'on peut qualifier de grande avancée sociale.
"Le revenu de solidarité active vise à supprimer les effets de seuil qui font qu'actuellement, une personne bénéficiant d'un minimum social et reprenant une activité rémunérée au SMIC perd parfois de l'argent (cet effet de seuil est toutefois à relativiser eu égard à la valorisation personnelle qu'induit un retour à l'emploi).
Le RSA est un complément de revenu pour les travailleurs pauvres et un minima social pour ceux qui ne travaillent pas." (source wikipédia)
Le RMI avait dès l'origine posé un problème à la droite. En 1988, le candidat Jacques Chirac avait fait la promotion d'un revenu minimum avec une prise en charge individualisée sans qu'on ne sache jamais vraiment les modalités correspondantes. La droite a toujours reproché au RMI l'absence effective de "i", c'est-à-dire d'insertion. Avec le RSA, l'objectif d'insertion est devenu central ; il est aussi l'occasion d'un formidable coup de pouce aux plus démunis en terme de pouvoir d'achat.
On doit tirer deux leçons de cet acte politique fort.
(1) La droite et Nicolas Sarkozy en premier font preuve d'une ouverture d'esprit, d'une absence totale de sectarisme, en faisant leur une avancée sociale conceptualisée par des personnalités de sensibilité de gauche. Quand on y ajoute son mode de financement, les images d'Epinal sur la droite et la gauche volent en éclats.
(2) La droite rappelle haut et fort que sa politique libérale n'a qu'un objectif c'est de construire de nouveaux progrès sociaux sans que ceux-ci confinent à l'assistanat, sans qu'ils obèrent la croissance à venir et avec la possibilité de progrès individuels et personnels.
La polémique autour du mode de financement est compréhensible même si elle trouble l'image de la droite. La seule chose importante c'est que d'année en année, RSA ou pas, les prélèvements obligatoires baissent ; ce n'est pas idéologique, c'est la seule façon de retrouver de la croissance en dynamisant l'offre et la demande non étatiques.
CAJJ