Gentillesse de Noël
(réflexion)
Voilà
quelque chose qu'on a bannie de notre univers.
C'est une
gentille personne laisse entendre que si elle est agréable, elle est
insignifiante et naïve.
Gentil
devient la qualité des médiocres ou un petit défaut à éliminer pour réussir sa
vie.
C'est bien
dommage.
La vie,
c'est la vie ensemble.
La
fraternité prend ici tout son sens et se distingue de la solidarité. Faire un
chèque pour les autres, c'est être solidaire ; mais ça n'oblige pas à la
gentillesse. Or, si l'on veut s'affirmer fraternel au milieu des êtres avec
lesquels on vit, alors il nous faut être gentil, faire preuve de gentillesse,
avoir une parole, une action qui manifeste la prévenance, la bienveillance, le
sentiment amical, la délicatesse de nous-même aux autres.
Dans cette
société où la vie est si difficile pour la plupart en raison de la crise
économique, de la maladie, des relations sentimentales qui explosent... la
présence de la gentillesse autour de soi, ne coûte pas grand-chose à personne
et n'apporte que du bien à tous.
Certes la
gentillesse ressemble à de la faiblesse ; mais dans notre rude société, cela ne
peut relever que de la grandeur de coeur. Pour la plupart d'entre nous,
l'énergie d'un sourire qui nous est adressé, est très positive.
En ce jour
de Noël, je forme le voeu que notre société réhabilite la gentillesse, qu'on la
pratique et surtout qu'on valorise et tienne en haute estime les gens gentils.
S'engeuler,
licencier, blâmer... et le conjuguer avec gentillesse, voilà quelque chose
d'ambitieux au quotidien.
Ainsi on
réhabilite les dimensions de l'homme au-delà de la rationalité.
cajj