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Regard politique : entre Regards & Politique
19 février 2010

Le déficit et ses bienfaits : vive le syndrome grec

J'ai un certain bonheur à la crise et à notre déficit.
La Grèce montre que la faillite d'un Etat à défaut d'être possible est une contrainte forte.
Nous ne pourrons vivre à crédit que pour autant que nous serons en capacité de payer les intérêts de la dette. Cela devient de plus en plus difficile. Bientôt cela sera impossible.

Que va-t-il se passer ?
Les gouvernants de droite ou de gauche vont être contraints, vont être obligés de réduire voire de supprimer le déficit. Le réduire pour stabiliser l'endettement, le supprimer pour pouvoir se désendetter.

Comment ?
Soit en augmentant les recettes donc les impôts, soit en baissant les dépenses de l'Etat.

L'augmentation des impôts est exclue par le gouvernement Fillon. Pourquoi ? Parce qu'une augmentation autre que marginale pénaliserait gravement la reprise de la croissance ;  et la croissance ce sont de nouvelles recettes pour demain. Les entreprises investissement mal, les dépenses des particuliers créent le peu de croissance que nous avons ; imposer plus c'est enfoncer les particuliers et les entreprises d'autant qu'il ne s'agirait pas de redistribuer l'argent aux nécessiteux mais aux banquiers qui nous l'ont prêté.
Même un gouvernement de gauche ne pourra "taxer les riches" à hauteur du déficit actuel.

La fin annoncée des gabegies
Alors, enfin, après 30 ans de dérive, le gouvernement va s'attaquer pour de vrai aux dépenses de l'Etat. Certes les dépenses de l'Etat sont fondamentales ; mais aujourd'hui elles sont contreproductives : chaque euro de plus étatisé, hors la crise, appauvrit la France entière. Enfin, on va s'attaquer aux baronnies du capitalisme d'Etat, qui permet aux élus et aux fonctionnaires de créer des espaces virtuels pour s'occuper de tout (souvent) et n'arriver à si peu, sauf à s'octroyer des rentes : ces emplois à vie (la fonction publique) où si l'on travaille (un peu) on ne produit rien.

Attention, il faudra aussi bouleverser les mécanismes pervers de financement de la Sécurité sociale.

cajj

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