Pourquoi. De la réforme à la rupture

La rupture, c'est proposer une politique sans lien avec celle du passé ; c'est penser autrement les choses.
La réforme consiste à améliorer un système sans le changer. Une Réforme en profondeur est une rupture, bien sûr.
La somme de nombreuses réformes confine à la rupture. Ça c'est du sarkozysme.

Je me suis donc essayé à inventer des ruptures.

Pourquoi un axe franco-allemand dans la construction européenne ? Envisageons un axe franco-britannique ou France-Espagne-Italie.

Pourquoi des cotisations sociales patronales ? Et s'il n'y avait que des cotisations sociales salariales.

Pourquoi ne pas supprimer l'enseignement de l'anglais (et de son quasi-monopole) à l'école au bénéfice d'une promotion de toutes les langues du monde ?

Pourquoi tolérer un déficit éternel de la sécurité sociale ? Essayons des ruptures comme la franchise individuelle globale (voir par ailleurs sur ce blog).

Pourquoi maintenir des droits de mutation - frais notariés ? Comment peut-on appeler à la mobilité les salariés et sanctionner financièrement cette mobilité par les taxes touchant les propriétaires ?

Pourquoi ne pas inscrire l'Etat dans une logique de prêt plutôt que de don-subvention ? Prêt à l'investissement, prêt à la création d'entreprise, prêt à l'achat de logement, prêt pour l'indemnisation chômage, ... Le prêt est remboursable par son bénéficiaire et donc seul son amorçage nous coûte.

Pourquoi le droit, les outils bureautiques, les enseignements artistiques, le sport, l'orientation aux métiers, le permis de conduire ne deviendraient-ils pas des matières majeures à l'école ?

Pourquoi n'abandonne-t-on pas notre investissement africain qui est un naufrage pour eux et nous ? Quand on voit les misères, les milliardaires et les guerres, il est temps que les Chinois colonisent l'Afrique ?

Pourquoi se référer sans arrêt aux droits de l'homme (comme Royal & Sarkozy en campagne) pour penser notre politique étrangère ? Notre moteur c'est l'argent et nos intérêts ; sachons ranger nos hypocrisies dans nos tiroirs avec les produits made in dictature chinoise que nous chérissons tant, qui créent des délocalisations et du chômage et qui ne participent pas au financement de nos retraites. Arrêtons de prendre en otage les JO que nous avons donné à Pékin.

A vous d'en proposer d'autres.

CAJJ