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Regard politique : entre Regards & Politique
13 juillet 2007

FACE A LA MONDIALISATION : CONJUGUER RMI ET CAPITALISME

CONTEXTE
Metaleurop-Arcelor ! : sans doute le tournant économique mondial de ces 100 dernières années. Non seulement, Inde et Chine disposent d'une puissance productive hors du commun (40 fois la France !). Mais aujourd'hui, ces pays nous prouvent qu'ils sont capables de mobiliser des milliards d'euros pour racheter nos entreprises.
Ne nous leurrons pas ; dans une économie mondialisée et ultra-ouverte, notre arme fatale est de faire chuter les rémunérations de nos salariés. Mais le faire est une impasse et ne pas le faire est aussi une impasse.
Force est de constater que notre société n'est pas construite, n'est pas structurée pour affronter les évènements forts de la mondialisation : OPA, conquête du textile par la Chine, ... Alors que notre monde est fondamentalement capitaliste —au sens où il pose comme pierre angulaire que le capital est une ressource stratégique rare—, notre société est essentiellement salariale. Aussi, face à cette incohérence source de nombreux problèmes présents et à venir, nous devons envisager de sortir rapidement le citoyen français de son enfermement dans le seul salariat.

PROPOSITION
L'objectif est triple.
(1) il s'agit de renforcer la puissance capitalistique de la France
(2) il s'agit de renforcer la puissance capitalistique des Français
(3) il s'agit de supprimer le RMI en le remplaçant par un revenu équivalent d'origine capitaliste (intérêts sur le capital).

La proposition consiste à doter chaque Français d'un capital de 100.000 euros.

COMMENT
On peut verser 2.400 euros aux enfants naissant à partir de 2008 et ce pendant 25 ans.
La première année, l'effort à mener est de 1% du budget de l'Etat et atteint 9% environ la 25 ème année et les années suivantes ; en parallèle, cela permet une économie totale du budget RMI pour les centaines d'années qui suivent.
C'est très ambitieux, mais 9% ne représente pas plus que les intérêts de la dette ; que l'on paye actuellement.
Ces versements seraient bloqués sur un compte type asssurance vie (base de calcul : un taux d'intérêt de 4,5%). Au bout de 25 ans, chaque Français disposera d'un capital de 106.000 euros environ générant 401 euros de revenu mensuel soit le RMI.
1) De  1 à 25 ans, l'argent serait par délégation sous la responsabilité des banques.
2) A partir de 25 ans, chaque Français devra placer son argent sur des actions franco-européennes. De plus, il devra obligatoirement exercer son pouvoir de vote ou le déléguer à une association de petits porteurs.
3) En aucun cas, il ne pourra prélever plus que les intérêts et si et seulement si son capital est à 106.000 euros.
4) Ce capital bloqué sera transmissible sans prélèvement obligatoire ; on peut même prévoir que le montant soit supérieur (par capitalisation des intérêts) tant que le donataire ne touche pas au capital reçu. En conséquence de quoi, une fois financé pour l'ensemble des Français, l'Etat n'a plus rien à verser.
5) Un moyen d'abaisser le coût de financement d'une telle opération, c'est de prévoir sont financement par héritage ; les familles ayants les moyens pourraient donner à leurs enfants cette somme de 106.000 euros en compte désormais bloqué et qui viendrait en déduction de l'héritage. Il faudrait calculer le gain pour l'Etat en non versement.

COMMENTAIRES
Au final, les Français disposeraient d'une force de frappe d'environ 5.600 milliards d'euros pour investir dans des entreprises ; c'est de l'ordre de 5 fois la capitalisation boursière des actions françaises. Il faudrait inclure les sociétés non cotées et la capitalisation mondiale pour en fin de compte rapporter cette capitalisation en nombre d'emplois.

CAJJ

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