De la fin du pontificat Le Pen
Le Pen s'est effondré à l'élection présidentielle. On peut s'en réjouir. On peut s'en réjouir indépendamment de son opinion politique. Car enfin qu'est-ce que Le Pen ?
Pour Jean-Marie Le Pen la politique ne consiste pas à prendre de responsabilité et à régler les problèmes de gens ; la politique est une estrade où l'on peut faire son show ; faire de la politique, pour lui, c'est être assis sur son petit trône de roi sans couronne et lancer des tomates à celles et ceux qui ont les mains dans le cambouis ; il lui est inconcevable de se compromettre avec la réalité dans l'exercice du pouvoir ; il s'agit de tout sauf d'être un acteur agissant ; sans doute sait-il qu'il serait incapable d'être à la hauteur ; chacun à sa place, à lui celle de tribun irresponsable ; il est là totalement en phase avec ces alter ego trotskistes, alter-mondialistes et autres extrêmes gauche.
La seule fois où il aurait pu caresser l'éventualité d'une victoire, lors des dernières régionales, il s'est arrangé pour ne pas être candidat. Après des décennies de politiques, lui le juriste de formation s'est pris les pieds dans le tapis et a manqué de faire les formalités dans les règles. Aussi, il ne lui a pas été possible d'être candidat en région PACA. Acte manqué ou acte délibéré ?
Au fond, le Front National et Jean-Marie Le Pen ont toujours trahi leurs électeurs. Jamais ils n'ont rien fait pour eux, jamais ! Les décennies passent. Le cirque écoeure. Les évidences s'affirment. La France et les Français d'abord ! c'est tout le contraire du projet Le Pen qu'on pourrait traduire par "la France et les Français : jamais !". Il n'incarne aucun espoir d'une autre politique. Il est temps de fermer le ban.
CAJJ